Univers Once Upon a Line

Once Upon a Line © Bastien Boulai / Tonny Branzza

Mes yeux ne voient plus très loin et mes mains dansent à la faveur du vent.
Mon corps tout entier est au supplice et chaque minute qui s’écoule me rapproche de l’éternité. Mais mon coeur est un sanctuaire dans lequel s’abreuve un esprit vaillant comme le battement d’aile du papillon.
Je suis Lukane l’Ancien et voici ma cité.

Il y a de cela presque cent ans, nous, les arpenteurs de dunes, avons entamé notre long exode à la recherche d’une terre d’abondance et de prospérité. Portés par les vents et sans doute aussi par la chance, chevauchant des semaines durant nos Oedipodes majestueux, nous arrivâmes enfin en terre de Kell.

Je n’avais alors que huit ans mais jamais je n’oublierai le spectacle que m’offrit ce nouveau monde émergent. Là, sous nos yeux ébahis vivait tout un peuple en symbiose parfaite avec les seigneurs de la terre : les Grands Arthropodes.

Nous apprîmes alors comment les kelliens, aidés de la «polenine», avaient sculpté les strates de la société pour établir un ordre nouveau et ériger cette civilisation renaissante autour de cinq Guildes Majeures.

 

Artists : Tonny Branzza, Bastien Boulai

 


Once Upon a Line © Bastien Boulai / Leandro Di TerlizziLe Cercle des Lépidorés

Un épais brouillard gravite autour de ce cercle élitiste et prisé. Discrets et pourtant omniprésents, les Lépidorés inspirent le respect et suscitent la jalousie.

Parés de toges blanches, symbole de vertu et d’humilité, leur tenue impose une distance sociale avec les couches inférieures de la société.

Les manuels d’Histoire racontent que les Lépidorés seraient au fond, les tout premiers kelliens, bâtisseurs de la Cité et sauveurs de l’humanité.

Déifiés pour avoir découvert les secrets de la «polenine», une substance chimique qui rend dociles les grands insectes, leur respectabilité les a peu à peu quittés, les faisant ainsi décliner dans l’opinion publique. C’est surtout le cas des Grands Monarques, une poignée d’individus vivant reclus, au sommet des hautes tours d’ivoire. Leurs apparitions rarissimes étoffent le mystère qui plane sur leur mode de vie et leur légitimité à jouir d’un statut de nantis.

Dans chacune des 3 tours, les Lépidorés veillent à leur mainmise sur :

LA BANQUE

Dans un lieu jalousement gardé secret, une division de chimistes procède chaque jour à la production de Granules, petits comprimés de polenine amalgamés avec divers adjuvants. Si ces petits cachets permettent de calmer la sauvagerie des Grands Arthropodes, ils servent aussi de monnaie pour toutes les transactions commerciales au sein de Kell.

Une division de fonctionnaires zélés contrôle scrupuleusement la production, le stockage et la distribution des Granules. Les accès y sont très lourdement gardés par l’élite Fourmiliar formée au maintien de l’ordre et à l’anti-terrorisme. Rares sont les non-Lépidorés à avoir pu pénétrer un jour, dans les Jardins Célestes, épicentre du pouvoir monétaire où les coffre-forts du stock de Granules sont placés sous haute sécurité.

LE SAVOIR

Une tour entière est dédiée à l’enseignement. Des rabatteurs parcourent sans relâche tous les quartiers de Kell pour repérer dès le plus jeune âge, les cerveaux les plus brillants.

Essentiellement orientées science & lettres, les classes supérieures forment aussi les hauts responsables, qui sont ensuite placés aux fonctions les plus élevées des 5 Guildes Majeures.

LA POLITIQUE

Chaque année, par tirage au sort parmi un consortium d’intellectuels de la caste, un cortège de politiques est chargé de veiller au bon fonctionnement de la Cité, voter les lois et décider de l’affectation des budgets.

Souvent critiqués pour leurs décisions, les politiques ne se mêlent que peu à la population, accroissant ainsi le décalage manifeste entre le peuple et le législateur.

Insectes & Guildes Majeures :

Fidèles à la tradition, les Lépidorés les plus puissants s’octroient l’exclusivité de la détention des papillons. Depuis quelques années maintenant, le dernier chic au sein de la guilde est de détenir une chenille pour animal de compagnie. Parfois urticants mais toujours voraces, les compagnons capricieux de cette petite aristocratie ont déjà réduit pour moitié, le buccolique arboretum du Quartier Latin.

 

Artistes : Leandro Di Terlizzi, Bastien Boulai

 


Once Upon a Line © Guillaume Weber / Leandro Di TerlizziLa Légion Fourmiliar

Placée sous les ordres de l’Impératrice Rouge, la légion Fourmiliar constitue une force militaire à même d’assurer le maintien de l’ordre public dans la Cité et sert en périphérie à repousser les insectes sauvages, détruire les nids et alerter les autorités de toute menace extérieure.

Au sein de cette Guilde Majeure, on distingue principalement 3 corps d’armée discints :

LA GARDE TROPHALE

Elle regroupe tous les corps d’armée terrestre nécessaires à la sécurité et au maintien de l’ordre au cœur de la cité. Implantée à quelques encablures de la Grand Place, la garnison est un  édifice fortifié en forme de dôme et percé de meurtrières. Son mur d'enceinte protège les gardes, les miliciens et les apprentis Fourmiliars.

LA PATROUILLE LUGUBRE
   Division montée de la légion, la patrouille chevauche les fourmis géantes spécialement sélectionnées pour leur rapidité et leur aptitude au combat.

Protecteurs invisibles de la paix de Kell, les patrouilleurs vouent leur vie à la sauvagerie de plaines extérieures. À quelques kilomètres de la cité, en effet, les Grands Arthropodes en proie à leur instinct de prédateur constituent une menace permanente qu’il faut sans cesse repousser.

L'ESCADRILLE COURONNÉE

Les pilotes les plus habiles servent dans l’Escadrille Couronnée, une section spécialisée dans les interventions aériennes, rapides et chirurgicales. Dans cette élite foumiliar très paritaire, les héros de la Cité vivent en réalité à huis clos dans une annexe de la garnison et astreints à devoir toujours se tenir à la disposition du haut commandement.

LA CELLULE DE JOHNSTON
   Au sein du haut commandement, aucun militaire de carrière mais cohorte de Lépidorés ayant troqué leur toge blanche contre un kimono d’apparat et aux ordres de l’Impératrice Rouge ; une sommité au visage masqué, source de toutes les élucubrations au sein de la légion. Outre leur fonctions administratives régulières, ce commandement est en réalité les yeux et les oreilles des Grands Monarques, informés quotidiennement de chaque fait majeur.

Insectes & Guildes Majeures :

Véloces, vigoureuses et organisées, les fourmis rousses sont les partenaires privilégiées des forces militaires de Kell. Régulièrement estropiées quand elles ne sont pas tout simplement occies sur les théâtres d’opérations extérieurs en bordure de Kell, les vaillantes combattantes font l'objet d’un secret bien gardé.

À plusieurs dizaines de mètres sous l’imposant dôme de la garnison, une gigantesque reine de près de huit mètres de long pond inlassablement les nouvelles montures de la Légion Fourmiliar et les princesses ailées qui font la renommée de l’Escadrille Couronnée.

 

Artistes : Leandro Di Terlizzi, Guillaume Weber

 


Once Upon a Line © Bastien Boulai / Leandro Di Terlizzi

La Caste des Apiloptères

Depuis quelques années, les Apiloptères ont gagné en influence dans la société de Kell, ouvrant une brèche dans le pouvoir des Lépidorés. Depuis l’immense Palais Ruchal, la reine Neoptèra VII règne symboliquement sur une administration extrêmement hiérarchisée, mais au sein de laquelle, en coulisse, une intendante toute puissante, dirige avec autorité.

Dans un esprit excessivement pyramidal et sous ses ordres, plusieurs gestionnaires zélées se partagent les 3 grands services de la caste : Santé, Natalité & Recherche

Dans chaque service, plusieurs centaines d’ouvrières laborieuses officient.

Au Service Santé, la mission principale consiste à soigner les forces vives des castes dominantes. Il ne gère donc pas les soins des Hors Castes qui, livrés à eux-mêmes, ont souvent recours à des soigneurs auto-proclamés… quand ils en ont les moyens.

Accolé au Palais Ruchal, un grand bâtiment sur plusieurs niveaux, traite les patients accidentés ou malades. Les ouvrières exercent en tenue réglementaire médicale … mais raffinée. On raconte même que certains ouvriers scars et autres gradés fourmiliars, se font parfois porter malades, pour pouvoir approcher le fantasme apiloptère. Au service maladies infectieuses, d'anciennes reprises de justice purgent leur peine dans des tenues rigoristes, un masque austère apposé sur leur visage.

À l’écloserie, un bataillon de soigneurs(euses) surveille et soigne les œufs et larves des Grands Arthropodes.

Située en périphérie de Kell, l’écloserie est un immense complexe bâti à proximité des sources chaudes. Là, d’imposantes structures jouxtent de larges bassins dans lesquels les petits protégés de nos soigneuses pataugent allègrement et profitent des vertus reconnues de ces eaux thermales.

Dans l’enceinte du Palais Ruchal, la recherche médicale est gardée sous contrôle de l’intendante qui réglemente tous les va-et-vient en son sein. 

L'élite de la garde apiloptère, les agents du DARD, protège jalousement les accès de ce laboratoire. Les savants et chercheurs qui le composent, vivent à l’écart de la société. On les reconnaît à leur teint pâle, à leurs traits tirés et à leurs cheveux longs et négligés.

Insectes & Guildes Majeures :

S’il est vrai que les Apiloptères s’attachent essentiellement les services des abeilles pour en extraire le précieux miel, source principale de sucre de Kell ; elles tirent également profit de tout ce que l’étonnant animal est en mesure de produire ou récolter tout au long de l’année : gelée royale, propolis, pollen, cire, etc.

Mais l’essentiel des spécimens vit loin de la civilisations, en contrebas des montagnes ou dans la gigantesque Vallée des Séquoias.

Jugés trop encombrants, bruyants et peu maniables, les bourdons ne servent quant à eux, qu’à l’acheminement de charges lourdes par voies aériennes.

Artistes : Leandro Di Terlizzi, Bastien Boulai

 


Once Upon a Line © Adrien Gion / Leandro Di Terlizzi

La Tribu des Scars

Guilde puissante d’artisans, commerçants et bâtisseurs, la Tribu des Scars compte dans ses rangs les ouvriers les plus robustes, les architectes les plus ingénieux et les créateurs les plus talentueux que la grande Kell ait connu.

Chez les Scars, pas de tenue traditionnelle ou uniforme. Les membres de la tribu se reconnaissent à leurs accoutrements pourpre-beige, à leurs tatouages et bien entendu à leur attirail professionnel.

Au sein de la caste, on distingue 3 stades ou grades :

1er Grade

Les jeunes / apprentis, que l’on nomme familièrement des « bousiers », n’ont aucun tatouage et seule la couleur de leur tenue permet de les distinguer.

2nd Grade

Ceux qui, en tant que bousiers ont accompli une œuvre majeure ou parfois un exploit dans leur domaine et sont donc élevés au rang de Maître Bâtisseur, Maître Forgeron, Maître Orfèvre, etc.

Ceux-là ont un tatouage sur le visage, marque de leur prouesse et de leur élévation au sein de leur profession.

3ème Grade

Les Vénérables enfin, forment les jeunes et les apprentis. Ces anciens n'exercent plus d’activité mais sont entretenus par leur guilde pour perpétuer leur savoir jusqu’à la fin de leur vie. Lorsqu’ils passent de Maître à Vénérable, leur tatouages sont sublimés par une couche de « scarification » qui marque les contours de leurs tatouages.

On compte à présent près de 10.000 membres officiels de la Tribu, ce qui fait d’elle la plus grande des Guildes Majeures de la Cité. Fréquemment, les riches entrepreneurs kelliens tentent de débaucher les meilleurs ingénieurs et bâtisseurs Scars, mais l’attachement à leur ordre est généralement bien plus fort qu’un futile appât du gain.

Il faut dire aussi que les Scars sont bien les seuls citoyens de Kell, à entretenir leurs anciens dans la vie active jusqu’à leur dernier souffle.

Autrefois unifiés avec les éleveurs et agriculteurs, ils se sont séparés en deux groupes distincts lors de l’été de La Grande Scission : les Scars d’un côté, et de l’autre les Bucerons.

Insectes & Guildes Majeures :

Au royaume des Scars, les coléoptères sont rois ! Véritables machines à construire, les scarabées, les géotrupes ou les lucanes sont d'infatigables compagnons aux bâtisseurs de Kell. Mais les insectes fouisseurs sont aussi des atouts de grande valeur pour les chantiers d’envergure. Autrement appelées taupe-grillons, les courtilières assurent le forage dans les sous-sols de la cité. S’ils n’ont guère le vertige, les Scars (en majorité) ne goûtent guère aux plaisirs aériens que permettent pourtant certaines de leurs créatures.

Artists : Leandro Di Terlizzi, Bastien Boulai

 


Once Upon a Line © Bastien Boulai / Leandro Di Terlizzi

Les Bucerons

Plus qu'une guilde, les Bucerons forment une communauté proche de la terre et vivant au rythme des saisons. Implantés dans de petits hameaux en périphérie de Kell, ces gens simples sont pour l'essentiel des éleveurs et des agriculteurs.

Sous protectorat fourmiliar, cette communauté rurale n’interagit que peu avec la société kellienne. Près de 300 Fourmiliars sont affectés à la sécurité de ces régions agricoles très exposées, opérant quotidiennement des manœuvres pour protéger le grenier de Kell.

En contrepartie, les Bucerons s'acquittent chaque semaine de la “réduse”, une taxe d’accès  aux places de marché.

L'agriculture :

Aidées par un climat tempéré propice à l’abondance, les terres extérieures à la cité sont remarquablement fertiles et permettent la culture de céréales, de fruits et légumes en toute saisons.

La vie des Bucerons est rythmée par la danse des saisons et un travail pénible et quotidien. A chaque solstice pourtant, une grande foire paysanne réunit tous les Bucerons dans un village, et au cours de laquelle on élit pour quelques mois un symbolique Roi des Bucerons. Sans véritable poids politique, ce monarque éphémère et folklorique est une soupape populaire essentielle à leur dure vie de labeur.

L'élevage :

À 10 kilomètres autour de Kell s’étendent les pâturages verdoyants largement hydratés par les rivières qui y serpentent. Ici, les larves de cochenilles et de cicadelles paissent en toute quiétude. Si le miellat sert de sucre moins onéreux que le miel apiloptère, les créatures sont aussi très prisées pour leur chair succulente, qui termine immanquablement à la table des plus grands restaurants.

Dans les prés, des chevaucheurs de cicindelles géantes rabattent sans cesse les créatures vagabondes, équipés d’immense piques et parfois assistés de quelques fourmis pour manoeuvrer les plus récalcitrants.

Le bûcheronnage :

Minoritaires mais néanmoins cruciaux, les bûcherons sont les gardiens des coteaux foisonnants à la périphérie de la ville. Ils taillent, élaguent et coupent sans relâche. Depuis quelques années, l’agriculture s’intensifiant, le niveau de l’eau est devenu insuffisant pour acheminer le bois en flottant, mais les seigneurs scolopendres mis à disposition par les autorités ont eu tôt fait de résoudre le problème. Ils approvisionnent ainsi les Scars, chargés de façonner et traiter le bois pour les chantiers de construction.

Insectes & Guildes Majeures :

Les Bucerons sont sans aucun doute les principaux utilisateurs des Grands Arthropodes qui les assistent dans leurs tâches quotidiennes. Mais cette dépendance les rend faibles et manipulables. Pourtant une colère paysanne gronde et la guilde toute entière cherche des moyens de gagner son autonomie vis à vis de Kell.

 


Once Upon a Line © Guillaume Weber / Leandro Di Terlizzi

La Faction des Mousts

La paupérisation grandissante, les habitants délaissés de Kell se sont détournés progressivement des Guildes Majeures pour rejoindre les Hors Castes ou même parfois la Faction des Mousts. Présent partout où la misère sévit, ce clan auto-proclamé réunit en son sein tous les laissés pour compte, les crapules, les escrocs... Véritable ville dans la ville, les bas quartiers ont leurs codes et leurs règles ; et rares sont les Fourmiliars qui osent s’aventurer jusque là. Et pourtant au royaume du chaos souffle un petit vent de liberté.

Au sein du groupe, des entités mues par des intérêts communs, se sont formées jusqu’à structurer des sous-couches bien distinctes, mais répondant toute à l’allégeance faite à un chef suprême et particulièrement adulé.

Dans le Quartier Lacustre, à quelques pas du chantier naval se trouve le cœur de la faction, un conglomérat de bouges et de tripots dans lesquels l’alcool maison se déverse à flots sous les cris frénétiques des parieurs dans les combats d’insectes clandestins.

Les mendiants

C’est tout un art de mendier à Kell et nos misérables l’ont bien compris. Dispensée par des “formateurs” (en vérité des acteurs talentueux), une méthode imparable est apprise aux apprentis clochards. Souvent accompagnés de quelque blatte ou cloporte, le mendiant aguerri détecte la moindre faille dans l’armure de suffisance du petit bourgeois.

Les voleurs

Quand un mendiant brille par son talent, il n’est pas rare qu’il accède au rang plus remarquable de voleur : voleur à la tire, braqueur armé, receleur, maître chanteur… des dizaines de professions se retrouvent associées à cette maison.
Mais les plus célèbres sont sans nul doute les cambrioleurs, vêtus de tuniques de camouflage en peau de sauterelle ou de phasme. Ils sont la terreur fantôme de la haute société.

Les assassins

Pour certain(e)s kellien(ne)s, tuer est comme une seconde nature. Du meurtre raffiné à la boucherie intimidante, les assassins ont tous en commun un talent reconnu pour l’efficacité de leur action. A chacun ses outils, mais les restes d’insectes sont généralement leur marque de fabrique et le style rudimentaire mais perceptible leur vaut parfois quelques arrestations arbitraires … souvent oubliées grâce au versement d’un pot de vin discret.

Les espions

Véritables virtuoses de l’homotypie, les espions mousts agissent de préférence le jour lorsque l’attention de leurs proies se relâche. Disposant d’immenses garde-robes et d’une réserve d'accessoires fournies par leurs confrères receleurs, ils sont capables de déjeuner à midi à la table d’un grand restaurant lépidoré avant de rejoindre une cellule de crise à la garnison fourmiliar.

Insectes & Guilde :

Si la plupart des Mousts n’ont pas les moyens de s’octroyer l’appui de Grands Arthropodes, ils ont en revanche sû tirer parti des déchets laissés par la ville, recyclant volontiers des pattes de jeunes mantes religieuses ou des aiguillons de guêpes pour constituer un arsenal gigantesque au service de la rébellion.